Oeuvre de pionnières artistes québécoises

Du Sommet des Amériques sur la culture au G7 de Charlevoix

11 juin 2018
Des œuvres de grandes artistes québécoises dans le hall principal : La rive et l'écorce (1973) de Marcelle Ferron (à l’extrême gauche); et Vers Cythère (1961) de Rita Letendre (troisième à partir de la droite).

Comment l’art et la culture influencent-ils les décisions importantes sur notre avenir? Sont-ils présents à ces grandes tables de discussion sur la place des femmes, la citoyenneté, la parité, les changements climatiques et la paix?

En mai 2018, des leaders de la culture et du financement public des Amériques ont discuté de citoyenneté culturelle sous divers angles politiques, sociaux, économiques et culturels. Ces discussions ont battu leur plein lors du Sommet des Amériques sur la culture dont le Conseil des arts du Canada était l’hôte.

Qu’en est-il du G7 à Charlevoix sous la présidence du Canada? Les dirigeantes et dirigeants des pays membres ont-ils eu l’occasion de voir l’excellence artistique qui anime notre territoire, de se laisser porter par le pouvoir transformateur des arts d’ici, de s’en laisser inspirer et de saisir l’importance que nous accordons tous à la culture et aux arts?

L’art d’ici sous l’œil du G7

La réponse est oui. Enfin, on peut l’espérer, car l’art des artistes canadiens et autochtones était un incontournable pour les leaders mondiaux et leurs délégations présents au Sommet du G7. La Banque d’art du Conseil des arts avait préparé le terrain en déployant 80 œuvres de sa collection dans le hall principal, les salles de réunion et de conférence, les salons, la salle à manger et les chambres à coucher du Fairmont Le Manoir Richelieu, où se déroulait l’événement les 8 et 9 juin. Bref, les Ferron, Letendre, Pellan, Pootoogook, Morrisseau et plusieurs autres ont pris place dans tout le Manoir. Les œuvres ont été choisies pour faire écho à trois des cinq grands thèmes du G7 : l’égalité et l’autonomisation des femmes, les changements climatiques, l’édification d’un monde pacifique et sûr. La réponse semble définitivement être oui.

Pendant tout leur séjour au Québec, les membres du G7 ont pu prendre la mesure de la riche diversité et de la créativité des artistes de l’ensemble du Canada et des diverses et fortes voix des artistes autochtones... et de notre fantastique Banque d’art!

Les arts d’ici étaient bien présents sur la grande scène internationale du G7.

Partagez la nouvelle dans vos réseaux avec les mots-clics #Banquedart, #ArtCanada, #G7, #G7Charlevoix! Pour en savoir plus sur l’énorme travail préparatoire de la Banque d’art au G7, la sélection des œuvres, les œuvres présentées et plus encore sur la plus importante collection d’œuvre d’art contemporain canadien du Conseil des arts du Canada, lisez le blogue de la Banque sur l’impact de leur travail au quotidien dans des milieux de travail comme le vôtre et aux échelles nationale et internationale.