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L’incidence climatique pour les organismes artistiques

Description de la vidéo

Une présentation d'un cadre d’impact qualitatif du projet Recherche en résidence : Répercussions civiques des arts. Mobilisation culturelle, en collaboration avec le Conseil des arts du Canada, le Groupe de travail sur les statistiques culturelles, la Fondation Trillium de l’Ontario et la Fondation des arts de Toronto, a mené des recherches pour comprendre l'impact civique des arts.

Le cadre L’incidence climatique pour les organismes artistiques, élaboré par Emma Bugg (Université Dalhousie), propose des indicateurs visant à mesurer les répercussions des arts en ce qui a trait à la durabilité environnementale et à l’action climatique.

Orateur

Emma Bugg, Université Dalhousie

Date de publication

11 juillet 2023

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Emma Bug

Bonjour, je suis Emma Bug, chercheuse principale du Cadre de travail évolutif sur l’incidence climatique pour les organismes artistiques. Je suis étudiante à la maîtrise à la School for Resource and Environmental Studies de l’Université Dalhousie. J’ai effectué ce travail dans le cadre de mon mémoire de maîtrise.

Nous avons formulé deux questions de recherche pour guider la création de ce cadre. La première est la suivante : comment CreativePEI conceptualise-t-il son rôle dans la promotion des transformations en vue de la lutte contre les changements climatiques et de l’adaptation face à ces derniers? Et la deuxième est : quels indicateurs peuvent être utilisés pour mesurer les répercussions de CreativePEI dans cet espace? Lorsque nous avons lancé le projet Recherche en résidence, nous étions en quête de nouveaux partenaires, et CreativePEI terminait tout juste son premier contrat d’envergure comme organisme artistique dans un projet en lien avec le climat. Il était donc un partenaire principal dans le projet Riverworks, un projet artistique sur le thème du climat dans le cadre duquel trois artistes de l’Île-du-Prince-Édouard avaient créé des œuvres à différents endroits de la province. Et ces œuvres interagissent vraiment avec le paysage qui les entoure. CreativePEI traversait une période de réflexion, car sa première expérience du mariage entre son travail et les efforts de lutte contre les changements climatiques avait été couronnée de succès. L’organisme voulait aussi réfléchir davantage à son futur rôle dans le contexte de l’urgence climatique, et aux contributions qu’il pourrait apporter. À mes yeux, ça faisait de l’organisme un partenaire très intéressant, car c’est ce même type de réflexion que nous espérions susciter avec Recherche en résidence, et que je comptais mener sur l’amalgame de l’art et du climat. L’idée d’intention à l’égard du climat était omniprésente dans la création de ce cadre. Bien sûr, ce ne sont pas les organisations de lutte contre les changements climatiques qui manquent, et on entend depuis des décennies que l’urgence climatique en est une qui exige l’intervention de tout le monde, tous secteurs confondus. Avec ce travail, nous n’essayons pas de persuader les organismes artistiques d’abandonner leur mission au profit du climat. Plutôt, nous voulons montrer aux membres du secteur des arts que leurs œuvres et leur talent sont des outils très utiles dans l’adaptation aux changements climatiques. Ce cadre n’est autre qu’une invitation pour les artistes à songer à la façon dont elles et ils peuvent aborder l’aspect climatique dans leur mandat artistique existant et, ce faisant, commencer à préciser cette intention d’encourager des transformations durables dans leur travail au moyen du cadre.

Lorsque l’on entend parler des actions climatiques, il est souvent question de mesures d’atténuation des changements climatiques ou de mesures d’adaptation à ces changements. En bref, l’atténuation fait référence aux efforts visant à prévenir les pires conséquences des changements climatiques, et l’adaptation s’entend de la recherche de moyens de survivre et de nous épanouir malgré les répercussions existantes et prévues des changements climatiques. Compte tenu de l’avancement de l’urgence climatique et des contributions uniques et précieuses que doit apporter le secteur des arts, nous nous concentrons davantage sur les adaptations possibles dans le cadre de notre travail. Ceci étant dit, ces deux concepts vont certainement de pair. Nous n’avons d’ailleurs pas fait de distinction explicite dans cette étude. Voilà qui montre combien les arts sont bien placés pour favoriser l’adaptation. Nous ajuster à nos réalités actuelles et futures, c’est la façon de favoriser l’adaptation d’un point de vue émotionnel. Le cadre le montre bien, et je crois qu’il illustre bien le concept. On entend de plus en plus parler d’écoanxiété et de deuil climatique. Peut-être connaissez-vous déjà ces termes. Vous avez peut-être aussi entendu le mot « solastalgie ». C’est un mot assez chic utilisé de plus en plus pour parler de l’écoanxiété et du deuil climatique. Mais au bout du compte, tous ces mots renvoient au stress émotionnel, au deuil et à l’anxiété que l’on ressent lorsqu’on pense à l’urgence climatique ou lorsqu’on a vécu la perte et la destruction qu’elle provoque. Vous pourriez par exemple avoir perdu votre domicile en raison d’une catastrophe naturelle. Ou découvrir que votre lieu de pique-nique préféré s’érode petit à petit. Il y a tant de façons différentes de vivre le deuil climatique et l’écoanxiété. C’est un facteur de taille. Qui plus est, un nombre toujours plus grand d’études constate que ce facteur a d’énormes répercussions sur la santé mentale, surtout chez les jeunes.

De plus en plus, les données confirment la capacité des arts à aider le public et les artistes à composer avec ces émotions complexes, tant en vivant l’art et en l’admirant qu’en créant des œuvres qui traitent des changements climatiques. Voilà un exemple de la place de choix que peuvent occuper les arts dans l’adaptation, et c’est la raison pour laquelle notre conversation au sujet de ce cadre a davantage porté sur l’adaptation que l’atténuation, ou sur d’autres mots que vous pourriez entendre. Mais, encore une fois, ces concepts sont étroitement liés, et nous ne faisons aucune distinction au sujet de ce cadre. La transformation est un autre mot très important qui a guidé la rédaction du cadre. Le mot « transformation » en est un qui traduit vraiment bien l’ampleur et les dimensions multiples du changement nécessaire pour que les humains survivent cette urgence climatique et atteignent une société juste et saine. Par ailleurs, un nombre grandissant d’universitaires reconnaissent que l’enjeu des changements climatiques n’est pas purement biophysique, mais aussi culturel et social. Elles et ils ne sont pas seuls à tenir ce discours : les activistes insistent sur les dimensions sociale et culturelle des changements climatiques depuis des années. Mais en fait, nous découvrons un besoin réellement essentiel et urgent de transformer notre façon de vivre en harmonie avec la nature et de nous voir comme des éléments de la nature. Au fond, la transformation, c’est changer notre perception fondamentale de nous-mêmes en tant qu’humains et de notre rôle dans l’univers, et nous voir comme partie intégrante de la nature plutôt qu’extérieure à celle-ci. C’est pourquoi ces transformations sont des domaines dans lesquels nous apprenons de plus en plus. Les arts ont cette capacité vraiment unique d’interagir avec notre vision de notre rôle dans la nature.

Ici, on peut voir tous les éléments du cadre. On voit présentement une vue d’ensemble du cadre, qui est accessible en français et en anglais. À gauche, c’est la version anglaise, et à droite, la version française. Lorsque vous consulterez le cadre, vous serez d’abord dirigés vers une page où vous pourrez choisir la langue. Ensuite, le cadre sera affiché dans la langue de votre choix. Je crois que deux principaux publics, tous deux assez larges, trouveront ce cadre très utile. Le premier, c’est les praticiennes et praticiens des arts. Et par là, je parle de quiconque pourrait se considérer comme tel. On parle donc des artistes, du personnel des organismes artistiques et plus encore. Ces personnes peuvent utiliser le cadre pour apprendre à intégrer le climat dans leur travail, et voir une étude de cas d’un autre organisme artistique qui est passé par là avant elles. Le cadre présente donc des exemples et points de départ sur les aspects pour lesquels vous pouvez faire le lien entre votre travail et l’engagement climatique. Le deuxième public qui pourrait selon moi être intéressé par ce cadre, c’est les collaboratrices et collaborateurs d’autres secteurs. Ce que je trouve très utile de ce cadre, c’est que des gens d’organismes environnementaux ou autres qui envisage d’intégrer l’art dans leur travail pour atteindre leurs objectifs climatiques peuvent consulter ce cadre et en constater les lacunes. Et les autres organismes peuvent contribuer à combler ces lacunes. C’est pourquoi je crois que ce cadre sera utile dans le secteur des arts, pour faire comprendre aux praticiennes et praticiens des arts où résident les capacités artistiques dans le travail sur le climat. Il sera aussi utile pour les collaborateurs qui veulent commencer à collaborer avec les organismes artistiques pour découvrir en quoi ils seraient compatibles. Ce Cadre de travail évolutif sur l’incidence climatique pour les organismes artistiques est donc présenté en trois grandes catégories et comprend onze domaines de retombées. Ces domaines sont divisés dans les catégories « Qui », « Comment » et « Quoi ». La catégorie « Qui » fait référence à celles et ceux qui sont ou ne sont pas atteints ou mobilisés par le travail. Cette catégorie est divisée en deux domaines de retombées, soit « Publics » et « Accessibilité ». Les indicateurs de la catégorie « Publics » sont des questions sur celles et ceux qui sont ou ne sont pas atteints ou mobilisés par le travail en tant que publics. Les indicateurs du domaine « Accessibilité » demandent qui peut et ne peut pas accéder au travail, et comment le travail est rendu accessible à différents publics. Ensuite, la catégorie « Comment » se divise en quatre domaines principaux, dont le premier est « Collaboration ». Ces catégories détaillent la façon dont le travail est accompli. Les indicateurs du domaine « Collaboration » sont des questions sur l’incidence climatique des partenaires avec lesquels vous pourriez devoir composer, que différentes disciplines soient réunies ou non pour accomplir le travail ou d’autres tâches similaires. Enfin, les indicateurs du domaine « Mobilisation du public » portent sur ce qui est fait pour mobiliser le public, si le public est mobilisé ou non, et comment différentes plateformes sont créées pour interagir avec le public.

Les indicateurs du domaine « Engagement émotionnel » demandent ce que ressentent les participantes et participants après avoir interagi avec le travail. Ce sont des questions qui portent sur les émotions précises, dont l’espoir, l’anxiété et le deuil, et d’autres questions plus générales sur l’expérience émotionnelle créée. Les indicateurs du domaine « Contenu des programmes » sont plus précis et portent spécifiquement sur le contenu du travail. On demande donc si le travail est multidimensionnel et s’il comporte diverses composantes. Il est entièrement possible de décrire le contenu de programme propre au contexte. Un indicateur demande également si le contenu prévoit une discussion sur la situation d’urgence. Enfin, la catégorie « Quoi » se divise en trois domaines qui portent sur l’objectif global du travail. Le premier est « Favoriser les comportements verts ». Les indicateurs de cette catégorie sont des questions sur la façon dont les publics sont encouragés à changer de comportement pour favoriser la durabilité. On demande donc, par exemple, si les gens tirent des initiatives l’information dont elles et ils ont besoin pour changer un certain comportement. Les indicateurs du deuxième domaine, « Réduction des émissions et des déchets », posent des questions sur les incidences biophysiques précises du travail accompli. Le travail génère-t-il d’importantes émissions? Qu’en est-il des déchets produits? À quel type de ressources le travail fait-il appel?

Ces ressources sont-elles locales, etc.? Enfin, nous avons le domaine « Engagement climatique dans le secteur ». Cette catégorie comprend des indicateurs qui questionnent la façon dont le secteur des arts est de plus en plus mobilisé dans la lutte contre les changements climatiques. Combien d’artistes créent des œuvres d’art en lien avec le climat? S’agit-il de professionnelles et de professionnels au croisement de l’art et du climat dans le secteur? À partir de l’écran où on peut voir les catégories, on peut aussi voir n’importe quel domaine ainsi que les indicateurs qu’il comporte. Regardons un exemple. Disons que nous regardons le domaine « Collaboration » comme point d’intérêt pour un projet. On clique sur cette flèche, et nous avons maintenant les indicateurs du domaine devant les yeux. Celui-ci comporte quatre indicateurs; à vous de décider s’ils sont pertinents ou non pour votre travail. À partir d’ici, on peut cliquer sur cette flèche bleue pour retourner au cadre. À droite du cadre, nous avons inclus deux domaines de retombées en orange, séparés des autres. Ils sont là pour montrer aux utilisatrices et utilisateurs que le cadre est fluide, et que les indicateurs peuvent être reconfigurés pour faire état de nouvelles retombées. Dans chacun de ces domaines, « Dialogues et débats » et « Transformations culturelles », on trouve des indicateurs provenant d’autres catégories du cadre ainsi que de nouveaux indicateurs. Les utilisatrices et utilisateurs peuvent ainsi voir comment les indicateurs peuvent être considérés différemment et contribuer à la compréhension de différents domaines de retombées. C’est également un rappel que le cadre peut être réarrangé de multiples façons, et qu’il ne faut pas se sentir limité à sa présentation actuelle. La capacité est un obstacle très courant pour de nombreux organismes sans but lucratif et différents types d’organisations. On sait que la mesure des retombées peut être une tâche assez fastidieuse. Si on effectue une solide mesure, on met à risque la qualité des programmes en éparpillant trop de notre capacité dans différents projets. D’un autre côté, la mesure des retombées nous en dit long sur notre travail et si l’on atteint ou non ce que l’on convoite. De là nos efforts pour rendre ce cadre accessible et applicable pour les organismes qui ont une capacité limitée. Ainsi, plutôt que de demander aux utilisatrices et utilisateurs de s’attarder à chaque détail de notre cadre et à chaque indicateur, nous avons créé une palette de projet, qui permet de ne voir que les indicateurs les plus pertinents et intéressants pour un projet précis, à un seul endroit. Autre chose d’intéressant et d’utile selon nous : ce cadre peut aider les organismes à développer leur théorie du changement pour leur engagement climatique. Les organismes artistiques en ont probablement déjà une pour la mission de leur espace artistique. Ils pourraient envisager d’inclure une mission climatique, qu’elle soit publique ou non. Mais le cadre est une bonne idée et un bon outil pour guider l’engagement climatique et veiller à ce que le travail accompli nous rapproche de notre objectif. L’élément central de l’élaboration d’une théorie de changement, c’est cibler le changement ou le résultat auquel on souhaite contribuer, puis réfléchir à ce qu’il faut faire pour y arriver. Ce cadre peut aider les organismes à cette étape en établissant certains liens entre des modes de travail et les objectifs.

Comme je l’ai déjà dit, ce cadre peut présenter certains exemples de résultats auxquels peuvent aspirer les organismes artistiques. Il pose également des questions précises que les organismes peuvent se poser sur leur travail pour veiller à ce qu’il contribue à l’atteinte de ces objectifs voulus. Les catégories et indicateurs ne sont définitivement pas exhaustifs, et nous avons hâte de voir ce que les gens voudront y ajouter. Ces catégories et indicateurs ont été créés par CreativePEI en fonction de son contexte spécifique. Cela dit, lorsque nous avons organisé les indicateurs et choisi comment les présenter dans le cadre, nous nous sommes fiés à la littérature existante sur la durabilité et les arts ainsi qu’aux pratiques exemplaires en sensibilisation au climat et à l’environnement et dans diverses disciplines. J’ajouterais qu’il y a beaucoup de liens factuels entre les indicateurs, les catégories et les résultats qu’ils produisent. C’est donc tout à fait possible pour les praticiennes et praticiens d’amener leurs théories de changement bien au-delà de ce cadre, mais les catégories et indicateurs demeurent tout de même de bons points de départ afin de déterminer à quoi ressemblera leur théorie de changement pour l’engagement climatique de leur organisme. Nous avons vraiment hâte de voir comment ce cadre pourra aider les organismes du secteur des arts à commencer à voir leurs travaux dans une perspective climatique.

Au bout du compte, le cadre est une invitation pour les gens du secteur à déterminer si leur mission comprend un volet climatique ou si ce qu’ils font dans le cadre de leurs missions artistiques a également une incidence sur le climat. Nombreux sont les gens du secteur des arts qui commencent à en prendre conscience, mais nombreux sont aussi ceux qui ne connaissent pas encore le concept. Ce que nous voulons, c’est mettre la lumière sur tout le potentiel des activités artistiques existantes et comment elles peuvent mener à l’action et à l’adaptation climatiques, et à ces transformations dont nous avons parlé. Lorsque davantage d’imagination, de perspectives et de contextes seront intégrés au cadre, par exemple en fonction de votre contexte, et lorsqu’une plus grande proportion du pouvoir des arts sera mobilisée vers l’action climatique, le potentiel de voir des travaux percutants émaner du secteur est énorme. On espère que de ces travaux, certains seront axés sur les transformations culturelles si essentielles à l’action climatique dont nous avons besoin, et qu’ils profiteront de ces choses uniques que les arts ont à nous offrir. Je pense notamment à la création d’expériences émotionnelles et affectives pour le public. Ce cadre est donc un petit outil, il ne mobilisera pas tout le secteur des arts à lui seul. Mais nous le voyons vraiment comme une invitation. Avec ce cadre, nous demandons aux autres organismes artistiques de prendre du recul et de réfléchir un moment à ce qu’ils peuvent faire, et à ce que leurs travaux peuvent faire pour faire contribuer leurs ressources, compétences et connaissances à la lutte contre les changements climatiques. Comment peuvent-ils concrétiser tout cela grâce à des collaborations dans leurs projets, etc. Avec un peu de chance, ce cadre aidera les organismes artistiques à franchir ces prochaines étapes, à aborder les changements climatiques et à réfléchir à de nouvelles façons de faire leur part. Le cadre est principalement accessible sur Miro, un logiciel très pratique de tableau blanc. Il est également accessible sur le site Web de Mobilisation culturelle. Il est disponible en anglais et en français, ainsi qu’en format PDF pour ceux qui n’ont pas accès à Miro ou qui ne sont pas à l’aise de l’utiliser.

L’une des principales choses que nous voulons que les gens tirent de ce cadre, c’est qu’ils peuvent l’utiliser, le modifier et l’adapter à leur contexte et à leurs besoins. Sur le tableau Miro de Mobilisation culturelle, on peut voir le cadre complet, tous les indicateurs et chacun des éléments qu’ils comportent. Si vous voulez une version modifiable, ou à partir de laquelle vous pouvez utiliser la palette de projet, vous pouvez communiquer avec Mobilisation culturelle pour recevoir votre propre version du tableau que vous pouvez modifier comme bon vous semble. Sur la version publique que l’on ne peut pas modifier, on peut laisser des commentaires et interagir avec la communauté. Nous tenons un livre des visiteurs à partir duquel nous aimerions beaucoup que les gens interagissent, nous fassent savoir qu’ils ont consulté le cadre et nous montrent comment le cadre leur a été utile. Mais encore une fois, si vous voulez une version que vous pouvez modifier et personnaliser, vous n’avez qu’à demander.

Le cadre est publié sous une licence de Creative Commons. Nous avons donc très hâte de voir ce que d’autres personnes en feront et comment il sera adopté et modifié. Et nous voulons apprendre de ce processus. Donc encore une fois, vous n’avez qu’à communiquer avec nous si vous voulez une version modifiable, on se fera un plaisir de vous aider. Comme je l’ai expliqué, lorsque vous utilisez le cadre, vous pouvez ne voir qu’une catégorie à la fois et les indicateurs qu’elle comporte. Une fois dans la catégorie, vous pouvez ajouter des étiquettes aux cartes. On voit un exemple ici. Pour ce faire, on clique sur l’indicateur, puis sur la petite icône d’étiquette, puis on peut ajouter l’étiquette à partir de cette liste. Ici, j’ai étiqueté un échantillon de projet. Une fois que vous avez épluché tous les indicateurs et que vous croyez avoir sélectionné tout ce qui est pertinent pour votre projet, vous pouvez visionner la palette de projet et regrouper tous vos éléments étiquetés ici. À titre d’exemple, j’ai réuni un paquet d’éléments ici. En gros, l’idée de la palette de projet, c’est que plutôt que d’essayer de porter attention à chaque élément du cadre pour chaque projet, on peut mettre de côté un peu de ce bruit en trop et réellement se concentrer sur échelle raisonnable et réaliste, et se limiter aux indicateurs les plus pertinents, les plus utiles et les plus réalistes pour notre projet. Nous voulons montrer à ceux d’entre vous qui utilisent le tableau de Miro et ne sont pas très à l’aise avec la plateforme, quelques façons d’interagir avec le tableau. Sur le tableau public, nous voulons surtout que vous laissiez des commentaires. Faites-nous savoir que vous êtes passés. Montrez-nous comment vous utilisez le tableau. Posez-nous des questions. Lorsque vous commenterez, Mobilisation culturelle recevra un avis. Nous avons hâte de discuter avec vous et de répondre à vos questions. Vous pouvez laisser un commentaire à partir de cet écran général de Miro. Vous remarquerez la barre d’outils à gauche, ainsi que l’icône de commentaire. Cliquez dessus, puis cliquez n’importe où vous voulez laisser un commentaire, et écrivez-le. Après la publication de votre commentaire, d’autres personnes pourront répondre et prendre part à la conversation, et vous pourrez discuter de points d’intérêt sur le cadre. Si vous le voulez, vous pouvez retirer votre commentaire quand vous avez fini, mais Mobilisation culturelle se chargera de gérer les commentaires, et nous avons hâte d’interagir avec vous de cette façon.