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Onde de choc : corps et paysages

20 juin 2018 au 27 janvier 2019

Jenn Goodwin
Jenn Goodwin

À propos

L’exposition Onde de choc : corps et paysages, préparée par Jenn Goodwin, explore le paysage dans lequel la danse contemporaine est créée, présentée et perçue. Onde de choc analyse et remet en question le pouvoir qu’une exposition confère aux objets qu’elle montre, au moyen de collections, de présentations et d’archivage. Elle tient compte également des traces que laissent les pratiques artistiques axées sur le corps ou la performance. Ce faisant, elle nous amène à nous interroger sur ce point : la danse est-elle vraiment éphémère ou fait-elle encore partie de nous longtemps après la fin d’une performance?

Cette exposition collective est composée d’œuvres d’art, dont certaines sont filmées, d’installations et d’objets liés à la danse provenant des artistes suivants : Shary Boyle, Francesca Chudnoff, Ella Cooper, Mario Côté, Aganetha Dyck, Brendan Fernandes, Angela Miracle Gladue, Deepti Gupta, La calq, Michelle Latimer, Brandy Leary, Tanya Lukin Linklater, Zab Maboungou, Lola MacLaughlin, Freya Björg Olafson, Omar Rivero, alias Driftnote, Tedd Robinson, Brian Solomon, Laura Taler, Rosanna Terracciano et Anne Troake.

Onde de Choc

Melting, Mourning and a Series of Impossible Tasks, performance présentée lors du vernissage de l’exposition

Regardez les moments forts de Melting, Mourning and a Series of Impossible Tasks, une chorégraphie de Brandy Leary qui a été présentée par l’artiste de l’Ontario Ess Hoedlmoser sur une surface recouverte de terre provenant de la région, à l’espace Âjagemô le 20 juin dernier. Les traces laissées par cette prestation ont été préservées et nous vous invitons à venir les voir pendant toute la durée de l’exposition.

Commentaire de la commissaire

Au Canada de nos jours, la danse est dynamique, tant du point de vue politique, critique qu’artistique. Par le truchement d’une lentille chorégraphique, les artistes, les commissaires et les spécialistes proposent des perspectives et des interactions uniques qui continuent d’élargir le paysage de la danse.

Onde de choc : corps et paysages présente les paysages et les multiples facettes des communautés de danse, de pratiques artistiques et de danseurs de tout le Canada. L’exposition porte un regard sur les corps, sur les mouvements et les danses faisant partie du paysage, mais aussi sur les corps et la danse en tant que paysage. Elle explore également le paysage dans lequel la danse est créée, présentée et perçue.

Le titre de l’exposition est polysémique. Au sens littéral, une onde de choc est puissante et de courte durée. Cette onde est ressentie lorsque notre corps est en contact avec les éléments naturels. Comme la danse, elle est souvent éphémère et laisse pourtant une forte impression. Au sens figuré, une onde de choc nous étonne, nous surprend et nous laisse souvent sans voix. Cette exposition est en quelque sorte l’essence de ces deux significations conjuguée avec un profond respect et une immense passion pour la danse et ses interprètes.

Lisez le texte complet du commentaire de la commissaire

Dans les coulisses d’Onde de choc

Jenn Goodwin

L’exposition est en cours depuis un bon moment déjà, et j’ai eu du temps pour réfléchir. Ces jours-ci, je pense à ce qui s’est passé en coulisse et qui a permis la réalisation de l’exposition. Comme Onde de choc s’intéresse à la danse, et comme j’ai fait carrière dans cette discipline, j’aime bien songer à ce qui se passe dans les coulisses. J’ai toujours été fascinée par ce qui se trame derrière les rideaux, et j’ai tiré profit de cet intérêt dans ma pratique artistique, autant comme danseuse que comme cinéaste. Chaque exposition, chaque spectacle, chaque danse (et même chaque journée) comportent leur lot d’histoires et de détails inédits. Des aspects qui demeurent privés, cachés, inconnus, revus et corrigés. Dans le cas d’Onde de choc : corps et paysages, je souhaite partager avec vous quelques histoires qui ne seraient autrement connues que par ceux et celles qui ont travaillé de près à monter l’exposition. De petits moments et mouvements qui m’ont marquée.

Découvrez les coulisses de l’exposition
Steven Allen, technicien de la Banque d’art, installe l’un des chandails de l’œuvre Close Knit

À propos de la commissaire

Jenn Goodwin est une artiste de la danse, commissaire, productrice et cinéaste. Elle a récemment obtenu une maîtrise en études visuelles du programme d’études en conservation de l’Université de Toronto. Elle est aussi titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia, en danse contemporaine, avec une mineure en vidéo. Au cours des 20 dernières années, ses œuvres de danse et ses courts métrages ont été présentés dans différentes régions du Canada et ailleurs dans le monde. Jenn Goodwin est l’une des deux membres du groupe artistique MORTIFIED (avec Camilla Singh), qui emploie la chorégraphie, la batterie, la claquette et le cheerleading en guise d’instruments. Jenn Goodwin a travaillé comme responsable de la programmation et productrice artistique pour Nuit Blanche Toronto depuis sa création en 2006, et a été la commissaire de performances et d’expositions pour le festival SummerWorks, The Drake Hotel et le Harbourfront Centre. Elle a été publiée dans le Journal for Curatorial Studies, la Canadian Theatre Review et The Dance Current. Elle vit à Toronto avec son mari et leurs deux fils.

La commissaire tient à remercier Sioned Watkins, Amy Bowring et Dance Collections Danse, Jeanne Holmes, Justine Chambers, Neville Quinlan, Barbara Fischer, Vivine Scarlett, le CRTD, et tous les artistes de l’exposition.

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