Des conteuses autochtones néo-écossaises stimulent la reconnaissance culturelle

Une retraite de quatre jours donne à des conteuses autochtones l’occasion de se réapproprier leur place dans la culture traditionnelle et de se familiariser avec le milieu professionnel de l’écriture.

Puissance de la voix collective des femmes autochtones

Lors d’une retraite de quatre jours, des conteuses autochtones néo-écossaises explorent des moyens de donner à leur art la reconnaissance culturelle qu’il mérite. Les participantes sont guidées par plusieurs personnes, dont Katherena Vermette, une poète, romancière et auteure métisse gagnante du Prix du Gouverneur général. Des discussions audacieuses sur la signature de légendes, l’identité, l’inspiration tirée du territoire et l’appréhension de l’écriture comme exercice professionnel sont notamment menées. Les participantes parlent aussi de leurs travaux respectifs et proposent des commentaires bienveillants et constructifs lors d’ateliers.

Honorer le savoir traditionnel par l’écriture

Parmi les invitées se trouvent dix conteuses autochtones, dont une jeune auteure et une conteuse aînée. Un atelier porte sur l’écriture de légendes traditionnelles et la manière de les intégrer à la poésie et à la fiction de façon respectueuse. Les organisatrices espèrent que l’événement contribuera à élargir la communauté de conteuses autochtones.