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Découvrez quelques gagnantes et gagnants de 2019 des #PrixCAC

26 novembre 2019

Chaque année, le Conseil des arts du Canada remet de nombreux prix dans diverses disciplines artistiques. Voici quatre de nos gagnantes et gagnants de 2019.

Prix Walter-Carsen d’excellence en arts de la scène

Danile Lvesque 
Danièle Lévesque Photo : Maxime Côté

Danièle Lévesque

Le prix Walter-Carsen d’excellence en arts de la scène (50 000 $) reconnaît le plus haut niveau d’excellence artistique et la carrière exceptionnelle d’un artiste professionnel canadien en musique, en théâtre ou en danse.

Danièle Lévesque, scénographe talentueuse, remporte le prix Walter-Carsen de 2019. Depuis 35 ans, elle fait évoluer de nombreux aspects visuels dans le théâtre de répertoire et d’avant-garde au Québec et au Canada. Elle a également apposé sa vision et sa signature personnelle de la scénographie à l’opéra et à la danse.

Elle a collaboré notamment avec René Richard Cyr, Alice Ronfard, Brigitte Haentjens et Lorraine Pintal. Enseignante à l’École nationale de théâtre depuis 1992, elle a dirigé le programme de scénographie de 2002 à 2014. Elle se concentre présentement sur un projet de création sur le pouvoir des images et leur mise en espace.

«J’essaie de créer des images fortes qui envoûtent, en cela mon approche d’exploration est davantage cinématographique. Mon rêve serait de prendre une caméra pour conter une histoire en images. »
—Danièle Lévesque

Prix Virginia-Parker

Stephane Tetreault credit Luc Robitaille 
Stéphane Tétreault Photo: Luc Robitaille

Stéphane Tétreault

Le prix Virginia-Parker (25 000 $) est remis à un musicien, un instrumentiste ou un chef d’orchestre de musique classique de moins de 32 ans qui fait preuve d’un talent, de musicalité et d’excellence artistique exceptionnels, et qui apporte une contribution précieuse à la vie artistique au Canada et à l’étranger.

Détenteur d’innombrables prix et distinctions, le violoncelliste québécois Stéphane Tétreault a reçu les éloges des plus grands critiques musicaux du monde qui saluent la maîtrise de son instrument et sa grande sensibilité. Son premier album a été le « Choix de l’éditeur » du magazine britannique Gramophone, et son second fut également louangé par le magazine The Strad.

Premier soliste de l’Orchestre Métropolitain, il a récemment participé à la première tournée européenne de l’orchestre avec maestro Yannick Nézet-Séguin. Il a fait ses débuts avec le Philadelphia Orchestra et le London Philharmonic Orchestra. Il joue sur le violoncelle Stradivarius  Countess of Stainlein, Ex-Paganini  de 1707, qui lui est généreusement prêté par Sophie Desmarais.

« Collaborer avec des musiciens extraordinaires a toujours été pour moi une source d’inspiration et de motivation. Découvrir de nouvelles façons de voir la musique que nous aimons, être ouvert à de nouvelles idées et garder vivante la spontanéité d’un spectacle est pour moi une source d’inspiration depuis de nombreuses années. »
—Stéphane Tétreault

Prix Jules-Léger de la nouvelle musique de chambre

Alec Hall photo by Rui Hua Liang 
Alec Hall Photo: Rui Hua Liang

Alec Hall (œuvre primée : Vertigo, 2018)

Alec Hall remporte le prix Jules-Léger 2019. Ses œuvres explorent la matière acoustique dans le paysage musical post-avant-garde. Au moyen d’échantillons, d’enregistrements de terrain et de performances instrumentales, il utilise des sujets non musicaux. Musicien politiquement engagé, son œuvre porte notamment sur les conditions de travail en Chine, la destruction de l’environnement au Canada, la violence étatique aux États‑Unis, l’intelligence animale, le bien (mal)-être, et plus encore.

Ses œuvres ont été jouées par certains des plus éminents solistes et ensembles du monde, mais également par son propre collectif, Qubit. Son collectif a donné un éventail de concerts et d’installations au cours des dix dernières années, dont son opéra  The House of Influence (2018). Il remporte le prix avec son œuvre Vertigo, créée en 2018. Originaire de Toronto, Alec Hall vit maintenant à New York.

« C’est la musique qui, pour moi du moins, est le moyen le plus direct de franchir la distance entre l’imagination du conteur et l’oreille de l’auditeur; la musique est l’endroit où la magie opère le plus. »
—Alec Hall

Prix de la dotation York-Wilson

Rajni Perera, Banner for New Empire 1, 2018. Canvas, wood, steel, acrylic and acryl-gouache paint. 
Rajni Perera, Banner for New Empire 1, 2018. Toile, bois, acier, peinture
acrylique et acrylique-gouache.
Photo : fournie par l’artiste

Robert McLaughlin Gallery

La Robert McLaughlin Gallery a reçu le Prix de la dotation York-Wilson 2019, ce qui lui a permis d’acquérir l’œuvre Banner for New Empire 1 (2018). La toile de 3 mètres sur 3 mètres a été réalisée par Rajni Perera, une artiste émergente originaire du Sri Lanka. La galerie mentionne que « Banner for New Empire 1 évoque les mythes anciens en combinant les techniques de peinture traditionnelles et une esthétique de science-fiction féministe. Comme l’explique l’artiste, [elle] utilise le corps de couleur pour renverser le siège du pouvoir. » Située à Oshawa, Ontario, la galerie compte plus de 4 600 œuvres d’art.

« Les œuvres de Perera traitent d’hybridité, de sacrilège, d’irrévérence, d’indexicalité, d’ethnographie, d’identité de genre, de sexualité, de culture populaire, de divinités, de monstres et de mondes oniriques. »
—Extrait des notes d’acquisition de la galerie

Mots-clés Gagnants des prix