Bourse Venise 2025

Raya Allataifei

Raya Allataifei est une étudiante de cycle supérieur primée à l’Université métropolitaine de Toronto. Elle est animée d’une vive curiosité pour l’architecture durable. Ses connaissances en architecture reflètent la portée internationale de ses études en Irak, au Canada et en Allemagne. Raya est passionnée par le rôle des architectes dans l’atténuation de l’impact environnemental des travaux de construction. Son expérience acquise dans un studio de biomatériaux à l’Université de Stuttgart cadre de près avec les thèmes de la Biennale de Venise en architecture 2025. Elle a perfectionné ses compétences professionnelles comme étudiante en enseignement coopératif et adjointe de projet à Neuf Architect(e)s et au Serotiny Group. Cette bourse de recherche promet d’influencer profondément ses études et travaux de cycle supérieur en lui offrant une expérience du terrain.

Bridgette Badowich

Bridgette Badowich est une artiste interdisciplinaire qui aspire à devenir architecte paysagère. Dans sa pratique, elle considère les matériaux comme témoins et elle examine les narratifs invisibles qui y sont intégrés. Elle utilise une palette de techniques, y compris des photo-méthodes, la sculpture et l’artisanat rudimentaire pour étudier la matérialité du lieu en lien avec le temps et la mémoire, et la notion de nostalgie comme artéfact personnel. Elle étudie à la maîtrise en architecture paysagère à l’École d’architecture, d’urbanisme et d’architecture paysagère de l’Université de Calgary et est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Emily Carr University of Art + Design. Originaire de Brandon, au Manitoba, elle vit aujourd’hui à Calgary, en Alberta.

Photographe : Devin Allan

Greg Culley

Avant d’entrer au programme de maîtrise en architecture de l’Université de la Colombie-Britannique, Greg Culley a travaillé à Chicago comme décorateur-scénographe et graphiste dans l’industrie du film, de la télévision et du théâtre. Il est titulaire d’un baccalauréat en arts avec spécialisation en histoire de l’art et théâtre. du Kenyon College à Gambier, dans l’Ohio.

Sarah Earle

Sarah Earle est étudiante prédiplômée de troisième année à l’Université McGill. Elle s’intéresse à la création d’espaces rassembleurs et intégrés au milieu naturel. Sarah adore les paysages de Terre-Neuve, sa province natale, et espère travailler un jour sur la côte Est. À l’été 2024, elle a travaillé comme étudiante conceptrice à Hoyles Architecture, une expérience qu’elle a beaucoup aimée. Sarah est bénévole pour le groupe Promotion de la profession d’ingénieur auprès des femmes (POWE) de McGill avec d’autres étudiantes. Elle est enchantée d’avoir été sélectionnée pour la bourse d’études à Venise!

Alynna Gao

Montréalaise depuis sa naissance, Alynna Gao est étudiante de cycle supérieur à l’École d’architecture Peter-Guo-hua-Fu de l’Université McGill. Elle se passionne pour le discours critique sur l’architecture et la justice sociale, et s’intéresse actuellement aux dimensions symboliques et aux fonctions sociales de la blanchité, des espaces désincarnés et des hiérarchies architecturales du savoir et de la représentation esthétique. Ses travaux traitent aussi des idéalisations axées sur l’objet en architecture. Aussi espère-t-elle pouvoir étudier le point de rencontre entre la recherche en architecture et les approches somatiques. Son parcours universitaire est mû par sa détermination à mettre en valeur, au moyen de diverses disciplines, des méthodes non traditionnelles dans les sphères de la recherche sur l’architecture, de la conservation muséale et de la narration visuelle.

Narita Reyes Ico

Narita Reyes Ico est une artiste et étudiante philippine qui habite et étudie comme invitée sur les terres ancestrales non cédées du peuple xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam). Elle étudie au deuxième cycle en architecture et architecture paysagère à l’Université de la Colombie-Britannique. Née de parents originaires de l’archipel aujourd’hui appelé les Philippines, elle s’inspire pour ses travaux de ses expériences dans son village ancestral de Saysain (à Bagac, dans la province de Bataan). Son processus de design est enraciné dans la sagesse et les enseignements culturels traditionnels, et oriente la création d’espaces qui marient le paysage à l’architecture.

Lane Johnson

Lane Johnson est un concepteur en architecture qui travaille à la croisée du design, de la recherche et de la pratique. Il est titulaire d’une maîtrise en architecture de la Faculté John-H.-Daniels de l’Université de Toronto, où il a présenté son mémoire sur l’architecture bioclimatique dans les Caraïbes. Il a travaillé sur des projets dans les Caraïbes, au Canada et aux États-Unis.

Claire Johnston

Métis·se de la rivière Rouge et colon, Claire Johnston est artiste en arts visuels et habite à Winnipeg, sur le territoire du Traité 1. Iel s’intéresse à l’établissement de relations centrées sur l’équilibre, la lenteur et les liens avec soi, avec ses semblables et avec la terre. Claire tire de l’inspiration du génie de son père et de son grand-père, des artistes d’une grande méticulosité. Partant du riche héritage de la broderie perlée des femmes métisses du milieu du 19^e siècle, Claire cherche à donner une place aux histoires et aux contributions méconnues des femmes métisses et des personnes bispirituelles ou neuroatypiques. Travaillant souvent en collaboration avec son père, Claire étudie les applications contemporaines de la broderie perlée métisse au moyen de la technologie du fraisage CNC.

Fabio Lima

Fabio Lima est étudiant de cycle supérieur et chercheur universitaire au Pratt Institute. Il s’intéresse à l’archéologie sociale des espaces queer par la mobilisation des outils de préservation historique. Dans ses travaux de recherche sur les lieux et sa critique architecturale, il s’emploie à réhabiliter les narratifs qu’ont enterrés les discours monoculturels. Ses travaux actuels portent sur les espaces non institutionnels queers de soins en fin de vie pendant la crise du sida à New York dans les années 1980 et 1990. Fabio a étudié l’architecture à l’Université de Montréal, au Québec. Ses travaux sont financés par l’Institut royal d’architecture du Canada et l’Académie royale des arts du Canada.

Elias Nafaa

Elias Nafaa est un artiste, architecte et chercheur qui vit à Montréal et à Beyrouth. Il explore des histoires non écrites par l’entremise d’une production culturelle. Ses travaux portent sur la préservation culturelle, le déplacement et l’urgence, particulièrement dans le contexte du Liban et de ses diasporas. À l’aide de données et d’outils de mesure, il jette un regard neuf sur les narratifs marginalisés et étudie les impacts des conflits et des changements environnementaux. Diplômé du Home Workspace Programme créé par Ashkal Alwan, Elias a été collaborateur aux éditions Dongola Limited, où il a donné une visibilité aux architectes de l’Asie du Sud-Ouest et de l’Afrique du Nord, et a suivi des programmes culturels et de mentorat au musée d’art de Beyrouth. Il contribue actuellement au discours architectural en tant que membre de l’équipe des programmes publics du Centre Canadien d’Architecture.

Julia Pingeton

Julia Pingeton étudie l’architecture paysagère. Dans ses recherches, elle s’intéresse aux réponses comportementales, écologiques et psychologiques à un climat de plus en plus dangereux.

Renée Powell-Hines

Renée Powell-Hines est une artiste qui aspire à devenir architecte. Elle appréhende l’architecture et le design dans une optique d’équité, d’ethnographie et de durabilité. Sa passion pour la technologie l’a amenée à consacrer sa formation de maîtrise à la fabrication numérique et à la robotique. Ses travaux visent à rendre les méthodes de fabrication contemporaine plus durables et accessibles dans l’espoir d’utiliser ces méthodes optimisées pour créer des logements abordables. Elle espère que l’architecture deviendra plus inclusive à mesure qu’elle avance dans sa carrière et contribue elle-même à cet objectif en donnant de son temps pour soutenir les étudiantes et étudiants noirs qui s’intéressent au design.

Photographe : Kodi Ume-Onyido

Darian Razdar

Darian Razdar est écrivain, artiste et chercheur indépendant. Sa pratique mise sur le concret, l’écologie, la collaboration et surtout, la recherche. Il travaille souvent avec la poésie, les images, les textiles et le contenu imprimé. Ses publications comprennent Edge Theory (Silverfish, 2025), Morning Poems (San Press, 2023) et COUNTER-MAP: A Poetics of Place (Reflex Urbanism, 2022). Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts en théories et pratiques sociales et en études françaises et francophones de l’University of Michigan, et d’une maîtrise en sciences de l’urbanisme de l’Université de Toronto. Ancrée dans les bassins des Grands Lacs et de la mer Caspienne, sa pratique se développe actuellement à Toronto et à Mexico.

Sarah Robinson

Avant de décrocher sa maîtrise en architecture à l’Université de la Colombie-Britannique, Sarah Robinson a obtenu un baccalauréat en histoire et théorie de l’architecture à l’Université Carleton. Elle se passionne pour la création d’espaces sécuritaires et inclusifs pour les personnes autochtones, noires et de couleur. Ses recherches portent sur l’espace public, le logement communautaire et le comportement humain. Sarah est une inconditionnelle du cinéma, de la musique et du théâtre. Elle adore lire des romans de science-fiction, de mystère et pour jeunes adultes ainsi que des dessins animés, ou encore magasiner dans des friperies avec ses amis. Pour elle, la Biennale de Venise est une occasion en or pour faire entendre les voix souvent passées sous silence en architecture et en design. C’est aussi une chance de conjuguer sa passion de l’équité avec son amour de la mise en récit audacieuse.

Joud Shawwa

Née et élevée à Amman, en Jordanie, Joud Shawwa a vécu à Athènes et à Vienne avant de s’installer à Vancouver comme étrangère non invitée sur les terres non cédées des peuples xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh). En tant que Palestinienne, elle mène des travaux ancrés dans la culture et l’expérience de la diaspora ainsi que la mémoire collective du lieu en lien avec la condition de territoire national. Joud perfectionne sa connaissance et son appréciation de l’environnement bâti en observant les rôles fondamentaux de la culture et du patrimoine dans nos façons de vivre et de créer les espaces.

Charlie Star

Charlie Star est une artiste interdisciplinaire, une éducatrice et une travailleuse culturelle dont la pratique allie sons, collages, installations multimédias et performance. Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts et arts de studio de l’Université de Waterloo. Fille d’astrologue, elle utilise sa propre pratique dans ce domaine comme cadre pour ses recherches, qui portent aussi sur la diaspora noire, le courant « DJ Scholarship » et les points d’intersection entre l’identité personnelle et collective.

Zaven Titizian

Zaven Titizian est chercheur, réviseur, concepteur et à l’occasion, écrivain. Il habite à Tiohtià:ke (Montréal). Ses travaux diversifiés – numériques et imprimés – s’inscrivent dans l’optique de sa formation en architecture. Ils tendent à se centrer sur la narration, la conception d’images et les archives.

Taylor Wasserman

Taylor Wasserman termine actuellement une maîtrise en architecture à l’École d’architecture Peter-Guo-hua-Fu de l’Université McGill, à Montréal. Elle possède de solides bases en durabilité, design d’établissements de santé et engagement communautaire. Son travail architectural privilégie l’équité et le bien-être holistique. Souhaitant passionnément favoriser l’inclusivité, Taylor a dirigé des initiatives faisant la promotion du bien-être physique et mental dans sa communauté. À la Biennale de Venise en architecture 2025, elle contribuera aux dialogues internationaux sur l’architecture et son influence sociétale. Elle mettra son grand dynamisme au service de rencontres axées sur des intérêts communs. Fort d’un engagement à l’égard du design positif, Taylor intègre recherche, créativité et solutions axées sur la communauté dans tout ce qu’elle fait.

Kevin Wong

Élevé à Macao, Kevin Wong est venu au Canada à 17 ans, à la recherche de nouveaux horizons et défis. Avec un diplôme en génie de l’Université de l’Alberta en poche, il a travaillé comme ingénieur professionnel tout en dirigeant de petits projets de création d’espaces publics dans des communautés défavorisées. Ces initiatives, nourries par sa passion du design, de la nature et de la réflexion systématique, l’ont amené à faire le saut en architecture et en architecture paysagère. À présent étudiant à la maîtrise dans ces deux disciplines, Kevin se concentre sur la création d’espaces durables axés sur la communauté qui se veulent une solution aux changements climatiques. Ainsi, il met son expertise en génie au service de son engagement pour la résilience et l’équité.

Tanis Worme

Membre de la Nation crie Poundmaker et Cri·e des plaines (nēhiyaw), Tanis Worme est une personne non binaire au genre fluide (ayāhkwew). Iel a des racines dans la communauté Mistawasis Nēhiyawak et la Première Nation de Kawacatoose. Tanis est étudiant·e de cycle supérieur, artiste en arts visuels, conservateur·trice, écrivain·e et collaborateur·trice. Iel étudie l’architecture en Ontario, mais sa sensibilité au design prend sa source dans son vécu d’Autochtone en milieu urbain à Saskatoon, en Saskatchewan. Son portfolio, qui croît sans cesse, aborde les notions de mémoire par le lien du sang et les récits. Sa philosophie du design se nourrit de ces thèmes et s’inspire des traditions intellectuelles pour déconstruire l’architecture inaccessible et offrir des avenues non traditionnelles d’interventions spatiales sous le signe de l’empathie et de la compassion.

Adrian Yu

Adrian Yu a obtenu un baccalauréat en architecture de la faculté d’architecture, d’aménagement paysager et de design John H. Daniels de l’Université de Toronto. Il occupe aujourd’hui le poste de concepteur en architecture et de photographe chez Office In Search Of, à Toronto. Artiste en arts visuels, il s’intéresse également à la conception d’images composites comme moyen de jeter un regard critique sur l’architecture et l’environnement bâti. Versé en photographie, il sait que la vue est subjective et grandement influencée par des facteurs contextuels et circonstanciels qui ne sont pas toujours absolus. La mémoire, la culture et l’émotion sont devenues pour lui des domaines d’intérêt qui l’invitent à miser sur des techniques interdisciplinaires alliant photographie, illustration, photogrammétrie et rendu numérique afin d’en étudier les répercussions sur notre expérience de l’espace.