Une subvention aide un tatoueur autochtone à faire connaître son art en Nouvelle-Zélande

Dion Kaszas est reconnu pour ses méthodes traditionnelles de tatouage à la main, héritées de ses ancêtres Nlaka’pamux. En 2019, il s’est adressé à un auditoire néo-zélandais pour leur parler des tatouages autochtones au Canada.

Faire connaître au monde des formes de tatouage autochtones

Dion Kaszas réalise des tatouages depuis 2009. Même s’il emploie toute une gamme de techniques – tatouage point par point, tribal, de type aquarelle, et plus encore – il est surtout connu pour ses méthodes traditionnelles nlaka’pamux, comme le tatouage cousu (skin stiching) et le tatouage à l’aiguille. En 2019, il s’est rendu à Aotearoa, en Nouvelle-Zélande, pour assister au rassemblement Ngā Uri o Muturangi et à la New Zealand Tattoo and Art Extravaganza. Il y a donné une présentation sur la renaissance du tatouage autochtone au Canada et a créé des liens précieux avec des tatoueurs culturels autochtones de partout dans le monde.

Créer une communauté mondiale d’artistes autochtones

Pendant qu’il était en Nouvelle-Zélande, Dion Kaszas a participé à des ateliers sur les outils traditionnels utilisés par d’autres cultures, ce qui l’a inspiré à faire des recherches sur les outils en os et les encres traditionnelles. L’événement a créé un espace pour les artistes et tatoueurs autochtones de partout dans le monde, et Dion Kaszas réfléchit maintenant à une façon de créer un rassemblement semblable au Canada. La renaissance du tatouage autochtone contribue à la guérison des traumatismes, tout en apportant de la force et de l’autonomie aux membres de la communauté.