Dévoilement des gagnants des LivresGG 2017

Audacieux, poétiques, originaux : 14 livres qui seront sur toutes les listes de lecture cette année

1 novembre 2017

Ottawa, 1er novembre 2017 – Le Conseil des arts du Canada a dévoilé aujourd’hui les livres gagnants des Prix littéraires du Gouverneur général de 2017. Les 14 remarquables gagnants anglophones et francophones ont été choisis par des comités de pairs parmi 70 finalistes. On y trouve de toutes nouvelles œuvres produites par des auteurs, des illustrateurs et des traducteurs établis, mais aussi par des artistes primés pour la première fois. Les LivresGG seront bientôt dans les bibliothèques partout au pays.

Citation :

« La cuvée 2017 de LivresGG reflète les ambitions littéraires les plus élevées que cultive la grande communauté des auteurs, des traducteurs, des illustrateurs et des éditeurs qui insufflent à ce pays des doses nécessaires d’imagination, de fantaisie, de réflexion, de rêve et d’analyse que de plus en plus de lecteurs apprécient et célèbrent, » a déclaré Simon Brault, le directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada

Dates importantes :

  • Le mercredi 29 novembre, 11 h 45 à 13 h : Les lecteurs sont invités à rencontrer les gagnants et gagnantes francophones à l’occasion d’une lecture publique et d’une séance de dédicaces qui se déroulera au 150 Elgin, à Ottawa (il est à noter que la rencontre avec les gagnants anglophones se déroulera le jeudi 30 novembre de 11 h 45 à 13 h).
  • Le mercredi 29 novembre, 18 h : Lors de sa première cérémonie officielle avec le Conseil des arts du Canada, Son Excellence la très honorable Julie Payette, gouverneure générale du Canada, remettra les Prix littéraires aux gagnants et gagnantes à Rideau Hall, à Ottawa.

Les Prix :

  • Fondés en 1936, les Prix littéraires du Gouverneur général comptent parmi les plus anciens et plus prestigieux prix littéraires canadiens; leur valeur totale s’élève à 450 000 $. Le Conseil des arts du Canada finance, administre et assure la promotion des Prix depuis 1959.
  • Les finalistes des LivresGG sont choisis par des comités d’évaluation par les pairs formés pour chacune des catégories et langues (sept en français et sept en anglais), qui examinent les livres admissibles publiés entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017 en ce qui concerne les livres en français, et entre le 1er septembre 2016 et le 30 septembre 2017 en ce qui concerne les livres en anglais.
  • Chaque gagnant reçoit un montant de 25 000 $. De plus, l’éditeur de chaque ouvrage gagnant reçoit 3 000 $ pour ses activités de promotion. Enfin, la somme de 1 000 $ est remise aux finalistes non gagnants.
  • Au cours de leurs 81 ans d’existence, les Prix littéraires du Gouverneur général ont reconnu plus de 700 ouvrages créés par plus de 500 auteurs, poètes, dramaturges, traducteurs et illustrateurs.

Pour plus d'informations visitez livresgg.ca.

Gagnants de langue anglaise et commentaires des comités d’évaluation par les pairs

We'll All Be Burnt in Our Beds Some Night

Romans et nouvelles :
We'll All Be Burnt in Our Beds Some Night – Joel Thomas Hynes (St. John’s, T.-N.-L)
HarperCollins Publishers

Le portrait que brosse Hynes de Johnny Keough est un acte d’imagination débridée et d’invention narrative. Johnny est une création étonnamment originale. Son parcours hilarant, mais perturbant de St. John’s à Vancouver est inoubliable, tragique et finalement transcendant.

Darren Greer, Robert Hough, Padma Viswanathan

On Not Losing My Father's Ashes in the Flood

Poésie :
On Not Losing My Father's Ashes in the Flood – Richard Harrison (Calgary)
Buckrider Books / Wolsak and Wynn Publishers

Dans ces poèmes émouvants sur la relation père-fils dans le contexte de l’inondation survenue en Alberta en 2013, Richard Harrison explore de manière intime, mais ouverte des sujets aussi variés que l’enfance, l’angoisse de la cinquantaine, la démence et la perte avec émerveillement, humour et résilience.

Nina Berkhout, Evelyn Lau, Douglas Burnet Smith

Indian Arm

Théâtre :
Indian Arm – Hiro Kanagawa (Port Moody, C.-B.)
Playwrights Canada Press

Indian Arm raconte de manière évocatrice et opportune l’histoire de personnes qui se débattent avec leur relation à la terre. Hiro Kanagawa navigue de main de maître sur la tension qui existe entre l’identité des Autochtones et celle des colons tandis qu’ils s’efforcent de trouver le moyen de vivre ensemble. L’œuvre est mythique, triste et poétique.

Alanis King, Bruce McManus, Erin Shields

The Way of the Strangers: Encounters with the Islamic State

Essais :
The Way of the Strangers: Encounters with the Islamic State – Graeme Wood (Connecticut, É.-U.)
Random House / Penguin Random House

The Way of the Strangers: Encounters with the Islamic State, par Graeme Wood, porte sur un phénomène largement abordé, mais peu compris qui domine l’actualité internationale. Fruit d’une recherche méticuleuse, écrit avec fluidité, ce livre fortifiant creuse une facette controversée de la géopolitique actuelle.

Elaine Kalman Naves, JJ Lee, Ray Robertson

The Marrow Thieves

Littérature jeunesse - texte :
The Marrow Thieves – Cherie Dimaline (Toronto)
Dancing Cat Books / Cormorant Books

The Marrow Thieves est un roman spéculatif d’une effrayante immédiateté. Sa trame inflexible trouve écho en ces temps de perturbation que nous vivons. La prose exceptionnelle de Cherie Dimaline et les personnages authentiques vous transportent dans une histoire qui subsiste et déstabilise.

Cheryl Foggo, Alma Fullerton, Kevin Major

When We Were Alone

Littérature jeunesse - livres illustrés :
When We Were Alone – David Alexander Robertson / Julie Flett (Winnipeg / Vancouver)
HighWater Press

When We Were Alone relate avec émotion un volet sombre et inoubliable de l’histoire du Canada. David A. Robertson fait délicatement un rapprochement entre les expériences vécues dans les pensionnats autochtones et une nouvelle génération par un exemple durable de guérison, d’amour et de compréhension. Les illustrations simples, mais profondes de Julie Flett complètent magistralement le texte et portent ce récit important à un niveau supérieur.

Danielle Daniel, Robert Heidbreder, Brenda Jones

Readopolis

Traduction (du français vers l’anglais) :
Readopolis – Oana Avasilichioaei (Montréal)
BookThug; traduction de Lectodôme de Bertrand Laverdure, Le Quartanier

Readopolis, d’Oana Avasilichioaei, correspond au style acrobatique dont Lectodôme, de Bertrand Laverdure, est empreint. Les nombreuses voies de l’écriture québécoise se font entendre par cette traduction intelligente, une ode vertigineuse à la quête pure, bien que rarement récompensée, de littérature.

Robert Majzels, Jessica Moore, Glen Nichols

Gagnants de langue française et commentaires des comités d’évaluation par les pairs

Le poids de la neige

Romans et nouvelles :
Le poids de la neige – Christian Guay-Poliquin St-Armand, Qué.)
La Peuplade

Dans Le poids de la neige, un roman résolument nordique, la neige omniprésente avale le pays et les gens. Au cœur d’un décor aux accents d’apocalypse, la tension est constante. Les petites et grandes peurs sont exacerbées, tout comme la crainte d’une trahison. La poésie de l’écriture de Christian Guay-Poliquin nous tient en haleine le temps d’un hiver.

Julie Hétu, Monia Mazigh, Yvon Paré

La main hantée

Poésie :
La main hantée – Louise Dupré (Montréal)
Éditions du Noroît

En pleine maîtrise de son art, Louise Dupré plonge au cœur de sa propre contradiction avec La main hantée, en adoptant une position de risque extrême. Elle embrasse la part sombre de l’humain, convoque les vivants, donnant à lire une œuvre en forme d’appel à la tendresse, le poème toujours à sa rescousse.

Valérie Forgues, Hélène Harbec, Lenous Suprice

Dimanche napalm

Théâtre :
Dimanche napalm – Sébastien David (Montréal)
Leméac Éditeur

Aphasie volontaire et sénilité sont désormais au menu du dimanche poutine de la famille québécoise. C’est le constat provoquant que dresse Sébastien David dans Dimanche napalm, une pièce incendiaire soufflant sur les braises du souvenir d’événements récents. Des personnages inoubliables qui pourraient bien sombrer dans la déflagration de la sauce brune.

Marcelo Arroyo, Robert Claing, Dominique Lafon

Les Yeux tristes de mon camion

Essais :
Les Yeux tristes de mon camion – Serge Bouchard (Montréal)
Les Éditions du Boréal

Sous le signe de la nostalgie et de la poésie du vivant, cet essai lumineux propose une véritable synthèse des rapports entre le territoire nord-américain et les êtres qui y évoluent. Sa langue imagée s’allie à la tendresse de son regard pour célébrer la grande et la petite histoire.

Maxime Catellier, Jean Morency, Claire Varin

L'importance de Mathilde Poisson

Littérature jeunesse - texte :
L'importance de Mathilde Poisson – Véronique Drouin (Sherbrooke, Qué.)
Bayard Canada

Dans une écriture nerveuse et efficace, marquée au coin de l’humour, et teintée de surréalisme, L’importance de Mathilde Poisson de Véronique Drouin nous plonge dans les questionnements de l’adolescence. Malgré le sujet sombre, ce roman est plein de lumière. La vie est plus facile quand on apprend à s’aimer.

Sandra Dussault, Micheline Marchand, Sylvain Meunier

Azadah

Littérature jeunesse - livres illustrés :
Azadah – Jacques Goldstyn (Montréal)
Les Éditions de la Pastèque

Jacques Goldstyn réussit le tour de force de nous raconter un sujet grave avec une touche poétique. Les images et le texte s’équilibrent habilement pour communiquer avec justesse les émotions du récit. Azadah met en relief le pouvoir du rêve et l’importance de trouver les moyens pour y arriver.

Édith Bourget, Anne-Claire Delisle, Yayo

Un barbare en Chine nouvelle

Traduction (de l’anglais vers le français) :
Un barbare en Chine nouvelle – Daniel Poliquin (Ottawa)
Les Éditions du Boréal; traduction de Barbarian Lost: Travels in the New China d’Alexandre Trudeau, HarperCollins Publishers

Une écriture sobre et directe qui nous tient constamment en haleine. Le traducteur a intégré l’information du texte de départ et il l’a réaménagée en français. On a l’impression d’un traducteur qui aurait fait le même voyage que l’auteur, comme un journaliste qui l’aurait accompagné.

Jude Des Chênes, Louise Ladouceur, Robert Paquin

Au sujet du Conseil des arts du Canada

Le Conseil des arts du Canada est l’organisme national de soutien aux arts du Canada. Nous favorisons l’excellence artistique et la défendons afin que les Canadiennes et Canadiens participent à une vie culturelle riche et qu’ils en apprécient les bienfaits. En 2016-2017, nous avons investi 196,8 millions de dollars dans la création et l’innovation artistiques avec nos subventions, nos prix et nos paiements. Nous dirigeons également des projets de recherche, organisons des activités et travaillons avec des partenaires afin de faire progresser le secteur artistique et de bien ancrer les arts au cœur des collectivités de l’ensemble du pays. Relevant du Conseil des arts, la Commission canadienne pour l’UNESCO fait la promotion des valeurs et des programmes de l’UNESCO afin de contribuer à un avenir de paix, d’équité et de viabilité pour les Canadiens. La Banque d’art du Conseil des arts fait la prestation des programmes de location d’œuvres d’art et contribue à l’engagement du public envers l’art contemporain.

-30-

Images téléchargeables des ouvrages gagnants – français / anglais

Pour obtenir des entrevues avec les gagnants et gagnantes ou finalistes :
Charlene Coy, C2C Communications
416-451-1471
charlene@c2ccommunications.com

Personne-ressource pour la cérémonie à Rideau Hall :
Julie Rocheleau
613-990-2997
julie.rocheleau@gg.ca

Conseil des arts du Canada :

Mireille Allaire

Gestionnaire, Communications et rayonnement

150 Elgin St. P.O. Box 1047

Ottawa, Ontario K1P 5V8

Courriel : media@conseildesart.ca

Sans frais : 1-800-263-5533

Les personnes sourdes ou malentendantes et celles qui utilisent un ATS peuvent communiquer avec nous à l’aide du service de transmission de messages ou service IP de leur choix.