Paysage marqué

Quels souvenirs avez-vous gardés de vos cours d’histoire?

L’année 2017 évoque le passé, le présent et l’avenir alors que nous nous apprêtons à commémorer les 150 ans de notre pays. Paysage marqué illustre ce jalon en transformant Âjagemô en une topographie continue. Inspiré par l’engagement récent du gouvernement fédéral d’accueillir des réfugiés syriens au Canada et par les efforts continus de décolonisation de notre société, le commissaire a voulu ici reconnaître l’envergure de ce territoire et ses histoires parallèles. Ces histoires – notamment la souveraineté autochtone et celles des demandeurs d’asile venus de loin –, sont à la fois entachées par des conflits et portées par la détermination de la terre et les divers récits qui composent le paysage culturel du Canada et qui nous définissent en tant que nation. Cette exposition illustre une terre persévérante, témoin de la colonisation et de la violence sous toutes ses formes.

Paysage marqué offre une méditation sur le paysage social canadien de la mémoire vivante. Les œuvres présentées servent d’annotation aux luttes qui marquent le voyage. Certaines évoquent de grandes injustices sociales; d’autres, des moments d’agitation. Ces œuvres, ainsi que les moments de notre mémoire collective qu’elles représentent, doivent être perçues comme des marques. Les 17 œuvres réunies ici proposent à l’observateur de (re)considérer son interprétation de l’histoire, du patrimoine et des avenues possibles pour l’avenir.